fragments d’histoire

Comment devenait-on pirates ?

La Confrérie des Corsaires

Les pirates étaient issus de toutes nationalités et de tous les milieux durant l’âge d’or de la piraterie.
La majorité des pirates étaient irlandais et anglais, quant aux corsaires, ils étaient surtout français et espagnols.
Beaucoup d’entre eux étaient des esclaves noirs appelés « marron » (ou encore Negmarron voire Cimarrón), qui signifie « vivant sur les cimes » (isolé). La piraterie pouvait – bien que cela soit très risqué – offrir une chance inespérée d’être libre. A titre d’exemple, un quart des 200 hommes d’équipage du navire du Capitaine Bellamy, le Whydah, étaient noirs.

La plupart des pirates n’étaient autre que des anciens marins appartenant à la marine classique qui n’avait plus besoin d’eux quand les guerres étaient terminées, ou encore des Corsaires qui n’avaient plus de lettres de courses à honorer.

La fin des guerres, et plus particulièrement la Guerre de la Reine Anne, achevée en 1713, mis un grand nombre de marins au chômage et provoqua une forte baisse des salaires. C’était la fin de l’âge d’or de la piraterie.

C’est un nombre colossal de 40 000 hommes qui se retrouvèrent sans travail, et passant leur temps à écumer les rues des ports comme Portsmouth, Bristol, New-York.

A la fin des guerres, les corsaires qui auparavant travaillaient pour le Roi devenaient souvent pirates. Ils étaient entraînés et très expérimentés dans la capture et le pillage des navires. C’était ce qu’ils savaient le mieux faire, et c’était la seule alternative à la famine !

Carte au trésor de la buse

 On peut dénombrer beaucoup de différences entre la marine classique et les pirates :

  1. Le partage du butin a été une des grandes injustices de la marine classique, y compris chez les corsaires, alors que les pirates étaient plus justes en le partageant de manière équitable, soit une part et demi à deux part pour le capitaine, le quartier maître, le médecin, le charpentier et le coq (cuistot), une part pour le reste de l’équipage. La répartition étant garantie par le quartier-maître.
  2. La distribution de la nourriture, de l’alcool et de l’eau, par les soins du quartier-maître, était équitable chez les pirates. Or, dans la marine « classique », les marins recevaient une bien piètre nourriture, tandis que les meilleurs mets étaient réservés aux officiers. 
  3. Les punitions infligées par les pirates n’étaient rien comparées à la marine.Les périodes de guerre et de trouble ont donc souvent favorisé l’éclosion d’expériences révolutionnaires et d’anarchie.

Souvent, une mutinerie à bord d’un navire marchand le transformait en navire pirate..

Les pirates étaient recrutés sur terre, comme sur mer.

  • sur terre, un capitaine passait le mot qu’il avait des projets de chasse au butin, et les intéressés s’enrôlaient volontairement. Plus le capitaine avait une forte réputation, plus le nombre de volontaire était grand.
  • en mer, les hommes étaient recrutés sur des navires capturés. Ces hommes étaient ainsi voués à une vie pleine de de richesse et de liberté. Ils étaient ainsi contraints de signer le code de conduite des pirates, appelé aussi le contrat de « chasse-partie », au cas où il leur viendrait l’idée de prétendre avoir été forcés à s’enrôler pour plaider leur innocence dans le cas où ils seraient capturés par les autorités. Ce contrat serait alors présenté comme preuve lors d’un éventuel procès.

Les passagers ayant une compétence particulièrement utile sur un navire pirate étaient enrôlés de force.

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